Description
Son subtil mariage d’huile de tournesol, de colza, de lin et de cameline en fait un parfait allié santé. Convient à l’assaisonnement de vos salades et crudité. (Ne pas cuire)
0,94 €
Produit vendu par : 0.100 kg
Son subtil mariage d’huile de tournesol, de colza, de lin et de cameline en fait un parfait allié santé. Convient à l’assaisonnement de vos salades et crudité. (Ne pas cuire)
Poids | 0,100 kg |
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« A Chaveignes, le grand-père de Samuel, Joseph Savaton, travaille avec son fils Jean-Marie, sur une petite ferme. Les engrais dit « chimiques » ont déjà fait leur apparition depuis quelques décennies et leur usage devient la norme. Les rendements et les récoltes deviennent extraordinaires. Les prix des matières premières sont hauts et les agriculteurs investissent en masse dans le matériel moderne.
Tracteurs et autres engins envahissent les champs : la révolution verte est en marche !
Comme leurs collègues, Joseph et Jean-Marie utilisent ces nouvelles technologies. Ils sont fascinés de voir leurs récoltes de betteraves et de choux fourragers si abondantes… mais voilà!!! De plus en plus de vaches de leur troupeau de laitières sont malades et quelques-unes meurent, et cela, de plus en plus souvent. Leur constat est simple : si la nourriture proposée aux animaux est source de désordres graves pour eux, qu’en est-il pour les humains qui consomment également ces aliments ? Ils arrêtent alors l’usage des produits chimiques et, sans que leur action n’ai un nom, ils reconvertissent leur terre en bio.
Nous sommes en 1972.
Nager à contre courant n’est pas chose facile : pression familiale, propriétaires qui craignent que leurs terres ne s’appauvrissent et ne deviennent inculte (!), regards et moqueries du voisinage et des collègues. Pour faire face à ces pressions, ils se rapprochent de groupes d’agriculteurs bio afin d’échanger sur leur pratique et trouver également du soutien. C’est ainsi que lors d’une réunion à Bain de Bretagne, Jean-Marie et Colette (parent de Samuel) rencontrent Michèle et Claude Echerseau (mes parents). Une belle amitié naît de cette rencontre.
Quelques années plus tard, Jean-Marie et Colette déménage à Braye sous Faye puis en 1994 fonde le GAEC de Poulesse avec leur fils Jérôme.
Pendant ce temps Samuel suit des études agricoles classiques : l’apprentissage de l’utilisation des produits phytosanitaires renforce sa conviction dans l’envie d’une agriculture différente de celle enseignée.
Puis il part à l’armée (et oui cela existait encore!!) et reviens en Touraine pour travailler chez l’un de mes cousins et chez mes parents. Il participe à reconvertir une petite ferme céréalière sur Trogue. Première expérience de la reconversion et des engrais verts.
En 2000 il rejoint l’entreprise familiale et nous nous marions 3 ans plus tard. Autant vous l’écrire : nos parents respectifs ne s’attendaient pas à cela!!!
En 2006, nous débutons la transformation de nos graines oléagineuses en huile et lançons la vente directe de notre viande bovine.
En 2009, les envies de Samuel et de son frère diffèrent : ils choisissent d’avoir chacun leur ferme tout en continuant de travailler ensemble pour les moments forts de l’année (fauchage des foins, moisson…). Le GAEC de Poulesse devient la SCEA la Ti’Bio d’Aire et nous déménageons sur la commune de Courcoué.
La suite, beaucoup d’entre vous la connaisse. Nous construisons de nouveaux bâtiments afin d’accueillir nos activités. Un stabulation libre pour abriter nos animaux à la mauvaise saison, un grand hangar pour stocker nos graines, notre huilerie et notre point de vente. Point de vente qui a rapidement accueilli les produits de nos collègues. »
Magali
L’agriculture biologique n’est pas l’agriculture de nos arrières grand-père comme souvent nous pouvons l’entendre. Elle est source de questionnement, de remise en cause et d’innovation. Depuis notre enfance nous pouvons facilement constater les changements et les progrès de cette agriculture : amélioration du matériel (herse étrille, bineuse…) et des techniques.
Elle n’est pas une marche en arrière, mais une source d’inspiration : nous faisons de l’agriculture en nous basant sur les expériences de nos aînés et leur bon-sens paysan.
Elle n’est pas une marche en arrière, mais bien un pas en avant car le seul fait de renouer un lien fort avec notre terre nourricière est un énorme progrès.
Merci à nos parents respectifs de nous avoir débroussaillé le chemin et de nous avoir transmis patiemment leur savoir.
Le constat sur notre métier est amer : des agriculteurs dépossédés de leur métier, des consommateurs qui ne savent plus ce qu’ils mangent, une explosion des cancers, des matières premières balancées sur les marchés mondiaux….
Face à ce désastre de plus en plus grand, nous avons choisi de devenir de plus en plus autonome et ainsi de nous rapprocher toujours plus de nos terres, de nos animaux et de nos consommateurs.
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